Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs, je profite de ma prise de parole sur cet amendement pour réagir aux interventions liminaires du rapporteur général et de M. Bouvard.
Effectivement, le Gouvernement s’inscrit dans cette ligne, qu’il a lui-même d’ailleurs confirmée dans la loi de programmation des finances publiques, de bonne maîtrise de la dépense. Pour cela, il faut respecter des principes, qui ont été rappelés : le plafonnement et la vigilance, ce qui n’exclut bien évidemment pas un regard intelligent sur des situations variées. Certains opérateurs disposent de fonds de roulement abondants, et d’autres non ; il en va de même pour le patrimoine. M. Bouvard a eu raison d’évoquer la question, et j’aurai l’occasion dans les semaines qui viennent de vous indiquer les changements que le Gouvernement entend mettre en œuvre en matière de gestion de la politique immobilière de l’État. Il est nécessaire d’avoir un regard global sur le patrimoine immobilier.
Il est fini le temps où chaque ministère, chaque opérateur gérait son patrimoine sans regarder s’il n’y avait pas de moyen de mutualiser et d’optimiser la gestion immobilière. Car c'est un facteur important de dépenses.
Le Gouvernement est évidemment défavorable à cet amendement de suppression.
Cependant, j’y insiste, il faut respecter les principes que j’ai évoqués et se montrer lucide et exigeant à l’égard des opérateurs. Les taxes qui leur sont affectées sont souvent très dynamiques. En tout état de cause, certaines d’entre elles ont pu l’être par le passé ! Nous aurons probablement l’occasion de les passer en revue lorsque nous examinerons l’ensemble des amendements déposés à l’article 14.