Cet amendement est identique à celui que vient de présenter M. Dallier.
Depuis que je suis le dossier du logement, pas une seule fois le budget de l’ANAH n’a été épargné par Bercy, qui espère toujours que les parlementaires, en général très unis sur cette question, quelles que soient les travées sur lesquelles ils siègent, rétabliront ensuite les crédits de l’ANAH.
Cette année encore, je demande que nous soyons entendus, ma préoccupation étant la même que celle de mon collègue. Il est en effet très ennuyeux que le niveau d’intervention de l’ANAH ne soit pas garanti et que toutes les taxes sur les logements vacants soient progressivement grignotées. Car nous avons impérativement besoin des travaux réalisés par l’Agence.
Je rappelle à ce titre que l’ANAH est présente sur tout le territoire national et contribue, par un effet de levier, à la création ou au maintien d’emplois dans le secteur du bâtiment sur l’ensemble du territoire. Telle n’est pas le cas de la construction, qui concerne surtout les zones tendues et denses.
Par ailleurs, pourquoi annoncer, l’année de la COP 21, la rénovation de 500 000 logements, si on ne prévoit aucun moyen pour que les ménages les plus modestes puissent rénover ? On n’atteindra pas les objectifs et on accroîtra la précarité énergétique !