Intervention de René Vandierendonck

Réunion du 24 novembre 2015 à 14h30
Loi de finances pour 2016 — Article 14

Photo de René VandierendonckRené Vandierendonck :

Avec tact et ménagement, je me demande d’où vient le problème. Les propos de M. le secrétaire d’État reflètent parfaitement la volonté gouvernementale. Seulement, l’élargissement de l’éligibilité des publics en 2013, sans augmentation des dotations, a entraîné une tension du point de vue des crédits. L’accumulation du stock de dossiers a nourri la déception de propriétaires aux revenus souvent modestes, comme l’a dit tout à l’heure M. Bocquet.

Sans vouloir remettre en cause la volonté gouvernementale, tant qu’il n’y aura pas une « dotation de rattrapage », le phénomène si bien décrit par Mmes Lienemann et Létard risque de perdurer.

J’ai beaucoup de respect pour votre implication personnelle, monsieur le secrétaire d'État, mais constatez que nous sommes aussi quelques-uns à travailler dans cette assemblée...

J’ai téléphoné ce matin à la métropole européenne de Lille : pour 2015, les besoins ont été évalués à 15, 4 millions d’euros pour l’ANAH et à 3 millions d’euros pour le FART, hors stock 2014, alors que les crédits obtenus ont été respectivement de 9, 4 millions d’euros et de 2, 5 millions d’euros. La situation est donc bien celle qui vient d’être décrite par mes collègues. Comme le conseil d’administration de l’ANAH se réunit demain, j’interviens aujourd'hui, me disant : qui ne risque rien n’a rien.

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