Le groupe CRC soutient aussi ces amendements, notamment parce que nous entrons dans une période où il faudra réhabiliter ce que l’on appelle les « copropriétés dégradées », qui ont besoin d’accompagnements importants. Ces copropriétés sont souvent occupées par des propriétaires dont les moyens financiers, à eux seuls, ne leur permettent pas de mener les travaux nécessaires pour améliorer la qualité de leur bien et réduire leur empreinte énergétique.
Par expérience, la commune dont je suis l’élue ayant cette année réhabilité 400 logements au titre des copropriétés dégradées – ma communauté d’agglomération veut s’engager dans cette démarche –, je sais que la contribution de l’ANAH a été décisive pour la réalisation de ces programmes. C’est pourquoi, si l’on veut vraiment redresser la situation des secteurs considérés, l’ANAH doit conserver des moyens à la dimension des besoins actuels.