Je comprends la démarche de la commission des finances, d’autant plus que nous avions mis en place ce principe de plafonnement dans la loi précitée.
Je suis néanmoins défavorable au présent amendement, dans la mesure où l’INPI perçoit, en fait, non le produit d’une taxe proprement dite, dont l’assiette est variable, mais une rémunération pour services rendus proportionnelle à ses activités, en fonction du nombre de brevets qui sont déposés.
La nature des ressources de l’INPI ne justifie pas, à mon avis, le plafonnement des recettes, à la différence des autres opérateurs. Le Gouvernement est franchement opposé à ce plafonnement.