Je voterai bien sûr ces amendements, car je suis cosignataire, avec un certain nombre de mes collègues, de l’amendement n° I-134 rectifié.
Comme l’a souligné à l’instant Jean-Noël Cardoux, il n’y a aucun malentendu entre leurs signataires et le groupe d’études Chasse et pêche du Sénat qu’il préside et auquel j’appartiens. Depuis très longtemps, le Sénat donne une image de rassemblement autour de ces aspects si singuliers de la ruralité et auxquels nous sommes très attachés.
Quoi qu’il en soit, c’est pour moi un effort exceptionnel que de voter ces amendements, non que je sois contre l’ONCFS ou la pratique de la chasse, mais parce que je constate dans mon département un phénomène qui tient de la schizophrénie. D’un côté, le pouvoir exécutif donne des autorisations pour la capture de certains gibiers et, de l’autre, la magistrature poursuit ceux qui chassent. Les braves gens qui chassent avec une autorisation sont donc punis ! Or l’ONCFS est le bras séculier entre le pouvoir politique et les magistrats. Cela n’est pas sans nous poser problème.
Je voterai malgré tout ces amendements identiques, en espérant que l’ONCFS sera utilisé à d’autres fins moins schizophréniques et plus respectueuses des passions des Landaises et des Landais !