De plus, mes chers collègues, on ne peut pas comparer les chambres de commerce et les chambres d’agriculture, M. le secrétaire d’État nous l’a expliqué.
Je vais vous expliquer pourquoi il faut voter ces amendements identiques présentés tant par des parlementaires que par le Gouvernement.
S’il n’y avait pas eu la crise que l’agriculture a traversée cet été, nous aurions pu continuer à faire ces prélèvements, car, excepté dans quatre chambres d’agriculture, il n’y avait pas de grandes difficultés.
Cependant, à un moment où l’agriculture, l’élevage notamment, est en crise, la prorogation de ces prélèvements l’année prochaine et l’année d’après aurait entraîné non pas la fin des projets, qui n’auraient sans doute pas été touchés, mais une sorte de désertification humaine de la ruralité. En effet, les chambres d’agriculture et leurs techniciens jouent un rôle essentiel de conseil sur les territoires, et c’est plus le fonctionnement que l’investissement qui aurait été atteint. C’est de cela qu’il s’agit avec ces amendements.
Aussi, je tiens à saluer M. le secrétaire d’État, qui présente l’amendement au nom du Gouvernement, M. le ministre de l’agriculture pour l’avancée qu’il a permise, mais aussi l’ensemble du Gouvernement, qui œuvre dans le bon sens.
Quand tous les groupes politiques et le Gouvernement sont d’accord sur un amendement, il faut le prendre tel qu’il est, de manière positive, peu importe qui l’a déposé en premier…