Au-delà des aspects purement financiers, ce débat porte sur le point de savoir comment financer un service public de qualité. M. le secrétaire d’État l’a rappelé, une ressource complémentaire est nécessaire. Certains proposent d’augmenter la contribution à l’audiovisuel public. La solution présentée par le Gouvernement tient compte du fait que le chiffre d’affaires des opérateurs de communications électroniques est de plus en plus directement lié à la diffusion de services de télévision. Par conséquent, il est cohérent de les solliciter.
Dans le même temps, le Gouvernement demande une amélioration de la gestion de France Télévisions et des économies. Il ne s’inscrit pas dans une perspective de dépenses sans fin. Une fois encore, la cohérence de sa démarche mérite d’être soulignée. La solution proposée n’a pas d’incidence sur la répartition des financements pour le développement du haut débit et de la couverture numérique de l’ensemble du territoire. En effet, sur ce point du financement, des accords ont été signés avec les opérateurs, même si l’on peut peut-être regretter que ce soit insuffisant.
Il y a donc une cohérence dans cette politique qui vise à rechercher des économies, à améliorer la gestion, sans mettre en péril un service public de qualité, qui a besoin de ressources suffisantes.
C’est la raison pour laquelle le groupe socialiste et républicain votera l’amendement du Gouvernement.