Certes, le budget ne peut pas trouver toutes les solutions à la place de la filière. Cependant, le drame économique que vivent les agriculteurs et surtout les éleveurs appelle une prise en charge budgétaire. J'ai pu constater ce week-end, dans un lycée agricole, à quel point les jeunes étaient inquiets et désabusés ; quand on en est là, il faut prendre des mesures exceptionnelles.
Sur la filière bois, je partage l'appel à la mobilisation qui vient d'être lancé. Mais pour cela, nous devons investir dans les infrastructures, les voies d'accès, les routes et le reboisement, et pas seulement sur la filière énergétique. Des milliers d'hectares restent inexploités parce qu'inaccessibles. Les infrastructures, la forêt privée doivent faire l'objet d'un soutien budgétaire.