Dans mon rapport sur l'organisation territoriale de l'État, j'ai souligné la modestie des crédits destinés à la formation et aux actions destinées à faire comprendre l'islam : 600 000 euros. Il y a là une erreur d'appréciation quant à l'importance de ce type d'action dans la lutte contre la radicalisation. On mise tout sur les moyens policiers et le renseignement, certes indispensables, mais en négligeant, du même coup, cette dimension. De telles actions auprès de la population carcérale seraient pourtant fort utiles.