Il est en effet plus que jamais nécessaire de rapprocher les cultures professionnelles et de travailler à des cofinancements, y compris pour assurer la continuité du parcours de ces jeunes, et d'éviter les ruptures, sachant qu'ils peuvent être pris en charge successivement par différents types de structures.
Sur les centres éducatifs fermés, une étude est en cours. Je n'ai pas d'éléments nouveaux à apporter à ceux que nous avaient livrés, dans leur rapport d'information, MM. Peyronnet et Pillet. Le sujet reste débattu, mais le programme se poursuit, et bénéficie de sommes importantes en investissement et en fonctionnement. Comme l'ont souligné nos collègues au sujet d'autres missions, pourvoir les postes créés n'est pas simple, car cela suppose un temps de formation, si bien que se pose un problème de présence humaine dans les établissements, qui ont souvent recours à des contractuels, ce qui ne facilite pas la continuité du suivi des jeunes. On peut de fait se poser la question du devenir de ces centres, qui absorbent beaucoup de moyens au détriment d'autres mesures.
Sous réserve des observations mentionnées au rapport pour avis, la commission émet un avis favorable à l'adoption des crédits du programme « Protection judiciaire de la jeunesse » de la mission « Justice ».