La péréquation d’une dotation comme la DGF, dont le montant s’est contracté, et dont nous avons démontré que le pouvoir d’achat est réduit, constitue un exercice périlleux, d’autant que les intercommunalités figurent désormais aussi parmi les destinataires de la DGF.
Nous souhaitons donc nous doter d’un nouvel outil de péréquation, fondé sur une recette dédiée, dont la distribution permettrait de résoudre les inégalités constatées.
À cet effet, nous souhaitons mettre à contribution les actifs financiers des entreprises, qui figurent au titre des actifs immobilisés – c’est ce qu’on appelle les valeurs de haut de bilan – des entreprises de notre pays. Il s’agit d’une proposition sérieuse.
Une imposition à un taux très modique, entre 0, 1 % et 0, 5 % de la valeur des actifs, pourrait alimenter significativement les fonds de péréquation existants, avec un fort rendement en faveur de l’égalité entre les territoires à la clé.
Les sommes mobilisables pourraient en effet atteindre six à trente milliards d’euros. Elles donneraient à la péréquation son sens véritable. En outre, elles ne manqueraient pas à l’activité économique, puisqu’elles sont le plus souvent figées et ne contribuent pas à la dynamique des entreprises.