En écoutant les interventions de nos collègues de droite et du centre, je constate que nous avons des points d’accord importants sur l’inadaptation de la DGF.
J’ai entendu les mots de « marécage », de « bazar » et d’autres qualificatifs. Si nous sommes au milieu d’un marécage, raison de plus pour en sortir d’urgence ! Au demeurant, cela fait des années que des groupes de travail se penchent sur ces sujets au Sénat. Je remercie d’ailleurs les collègues qui ont travaillé avec moi dans ces groupes de travail issus de la commission des finances. Leurs suggestions ont été reprises par Jean Germain et Christine Pires Beaune. Nous retrouvons également dans les propositions qui nous sont faites aujourd’hui des suggestions émanant des réflexions menées au Sénat et de la concertation qui s’y est déroulée.
Le Gouvernement s’efforce d’entreprendre une réforme. Je veux d’ailleurs ici rendre hommage à l’action de Marylise Lebranchu, qui a rencontré les associations d’élus et réalisé de multiples concertations à droite et à gauche. L’article 58 résulte donc d’un travail collectif et pose un socle sur lequel construire.
Comme alternative, nous est soumis l’amendement de la commission des finances, qui vise à tout remettre à plat, à faire marche arrière, à s’arrêter et se donner du temps. J’ai entendu certains de nos collègues dire qu’il n’y avait pas le feu au lac. Quelqu’un a même dit que ce n’était pas le moment d’y aller parce qu’il y aurait des perdants, que l’on connaît et qui sont des amis. §Relisez le compte rendu des débats et vous constaterez que cela a été dit !