Pour conclure, je dirai que notre sécurité se joue sur deux fronts : pour le front extérieur, elle passe par l’engagement de nos forces aériennes en Syrie et en Irak, c’est incontestable ; pour le front intérieur, elle passe par l’application de l’état d’urgence et par les mesures votées vendredi dernier, mais aussi par un retour aux frontières nationales §
Comme l’ont rappelé vendredi dernier le Premier ministre, ainsi que Mmes Assassi et Benbassa et M. Karoutchi, la sécurité est la première des libertés. Je ne résiste pas à l’envie de vous rappeler que cette phrase est depuis longtemps un slogan de ma famille politique ; peut-être eût-il été utile de l’écouter et de prendre des mesures, au lieu d’attendre des centaines de morts… Prenez ces mesures avant qu’il ne soit trop tard !