Par le terrorisme aveugle, l’État islamique souhaite introduire dans notre pays le germe de la défiance. C’est précisément à ce défi que nous devons répondre.
Je serai beaucoup plus bref sur la politique internationale.
Dans l’appel du Président de la République, je relève deux éléments : l’idée d’une coalition unique et un certain regard sur la France.
L’idée d’une coalition unique sous-tend, évidemment, un adversaire principal exclusif, tant il est vrai que se battre contre deux adversaires, c’est prendre le risque de n’en vaincre aucun.
Messieurs les secrétaires d'État, le partenariat que j’évoquais tout à l'heure ne sera pas facile à concrétiser. Le point de vue de la Russie n’est pas celui des États-Unis. Or, par un jeu de responsabilité croissante, si ses cinq membres permanents ne sont pas d’accord, le Conseil de sécurité des Nations unies ne prendra pas de décision. Les grandes puissances ne pourront donc pas exercer d’autorité sur les puissances régionales. L’accident turco-russe le prouve. De quoi s’agissait-il ? D’une communauté turkmène bombardée par des avions russes et défendue par la Turquie voisine, qui parle la même langue et partage la même culture – je ne remonterai pas au sandjak d’Alexandrette.