Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
« Nous devons à nos enfants plus qu’un monde libéré du terrorisme » vient de déclarer, avec raison, le Président de la République. Plus qu’une phrase, c’est un engagement, auquel nous souscrivons. Il nous faut alors passer aux actes, en particulier en faveur de notre jeunesse, et l’aider à se construire un autre avenir.
Depuis 2012, des engagements ont été pris, des annonces ont été faites. Les attentes sont fortes pour voir toutes ces promesses se réaliser enfin.
Aussi, il est urgent de nous engager réellement aux côtés de toute notre jeunesse, en nous délivrant du carcan du pacte de stabilité et de croissance, qui brise son quotidien et ses rêves.
Associé au « pacte de sécurité », il nous faut engager un « pacte de solidarité » n’oubliant personne. Il s’agira d’investir dans les services publics de l’éducation, mais aussi dans la formation professionnelle et la défense de l’emploi. Il nous faut tout autant investir dans les politiques publiques d’accès aux transports, au logement, aux soins, à la culture, à toutes les découvertes du monde.
Il est urgent de développer la citoyenneté de tous, de renforcer l’esprit critique, l’engagement de chacun dans une République laïque et fraternelle, où tous seront respectés.
On le sait, la jeunesse a été au premier rang des victimes frappées par les actes barbares que nous venons de subir. Elle doit réellement devenir notre priorité d’aujourd’hui et de demain !
Aussi, monsieur le Premier ministre, quelles politiques publiques comptez-vous mettre en œuvre pour que toute la jeunesse, sans aucune discrimination, ni stigmatisation, puisse redonner sens à sa vie, reprendre confiance et renouer, enfin, avec l’espoir d’un avenir meilleur ?