J’espère que vos propos ne s’adressaient pas à nous, monsieur le Premier ministre. Il est très clair dans notre esprit qu’il faut combattre le terrorisme et Daech, jusqu’au bout. Sous cet angle, ma question ne concernait évidemment pas les seuls problèmes qui peuvent être rencontrés dans les quartiers populaires.
J’évoquais la jeunesse, toute la jeunesse de France, qui, aujourd'hui, a effectivement besoin d’une politique plus ambitieuse et qui ne se réduise pas à une simple démarche comptable pour reprendre espoir. Nous voulons mobiliser cette jeunesse, certes pour qu’elle participe à la lutte contre le terrorisme, mais aussi pour qu’elle puisse construire son avenir, ici, dans notre pays, et qu’elle puisse défendre les valeurs de la République.