Cet amendement, déposé au nom de la commission des finances, ne constitue pas une surprise, puisque nous avions déjà défendu le même l’année dernière. Il vise à réduire de 10 millions d’euros les crédits relatifs à l’organisation de la COP 21.
Il ne s’agit pas, bien sûr, de remettre en cause la COP 21, dont on parle beaucoup actuellement. Nous connaissons les objectifs importants qui lui ont été fixés.
Nous avons toutefois considéré que la somme prévue – 182 millions d’euros – suffisait amplement et qu’il était possible de nouer des partenariats avec des entreprises. L’année dernière, ces partenariats nous avaient été présentés comme difficiles et délicats, mais nous nous sommes aperçus qu’ils avaient déjà permis de collecter 25 millions d’euros ! Selon nous, cette somme devrait permettre de diminuer le montant d’ores et déjà budgété. Or il semble que ces 25 millions d’euros s’ajoutent simplement aux 182 millions d’euros prévus.
Nous nous doutons bien que, compte tenu des événements malheureux de ces derniers jours, des évolutions importantes dans l’organisation de la COP 21 se sont produites, en ce qui concerne tant la sécurité que le nombre d’activités. Nous avons également constaté de très importantes augmentations de surfaces, entraînant des coûts supplémentaires. Le présent budget, tel qu’il a été préparé, pourrait donc être remis en cause.
De notre point de vue, toutefois, il ne devrait pas être très difficile de le réduire et de dresser ultérieurement un bilan précis des dépenses engagées.
Monsieur le secrétaire d'État, vous nous avez recommandé de faire des économies, alors que chacun demandait une augmentation dans son secteur de prédilection ; nous vous en soumettons en l’espèce une de 10 millions d’euros !