L’ensemble des opérateurs sont soumis à l’effort national de maîtrise de la dépense. Je rappelle que la norme interministérielle qui a guidé l’élaboration du budget vise une baisse de 4 %, alors que la diminution des crédits de l’AEFE n’est que de 3, 4 %. Je précise de plus que les crédits d’investissement de l’Agence pour 2016 sont en augmentation.
La baisse proposée est donc tout à fait absorbable par l’opérateur, moyennant un certain nombre d’efforts – permettez-moi d’ailleurs de saluer à mon tour le travail qui est effectué par l’AEFE.
Conformément aux recommandations du rapport Lepage-Cordery, l’Agence s’attache notamment à recueillir des financements auprès d’autres partenaires, qu’ils soient étatiques ou régionaux.
Cette baisse de la subvention n’aura par conséquent pas de répercussion sur les droits de scolarité, conformément à l’engagement des autorités françaises, et elle n’entraînera pas de dégradation de l’offre éducative dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger.
Je tiens à insister sur un dernier point. Les amendements tendent à prélever des crédits sur les actions n° 6 et 7, or le maintien des crédits de fonctionnement de l’administration centrale et du réseau diplomatique et consulaire est essentiel pour en assurer le bon fonctionnement – d’autant que des efforts très importants ont déjà été consentis –, mais aussi pour continuer à affirmer la diplomatie française dans le monde entier et pour réaliser le projet de réforme du ministère tel qu’il est aujourd’hui engagé.