Puisque les amendements n° II-262 et II-83 rectifié quater sont maintenus, je rappelle que leur adoption reviendrait à retirer au réseau diplomatique la somme qui serait affectée à l’AEFE. Or, dans la situation internationale actuelle, nous avons plus que jamais besoin de notre réseau diplomatique.
En outre, je pense que le prélèvement sur les fonds de roulement sera opéré de toute façon, de sorte qu’il n’est pas forcément nécessaire d’attribuer 15 millions d’euros supplémentaires à l’AEFE.
Il est sûr qu’un examen approfondi de la situation de l’AEFE est indispensable en vue de remettre cette agence sur pied, comme M. Frassa vient de le souligner.
Ainsi que M. le président de la commission des affaires étrangères l’a fait observer, il y a des sujets beaucoup plus importants que le redéploiement d’une somme d’un programme vers un autre. Puisque les uns sont pour le réseau et les autres pour l’AEFE, on n’en sortira jamais et tous seront insatisfaits ! Dans ces conditions, mieux vaudrait s’en tenir à la répartition initialement proposée.
J’ai bien peur que les uns votent l’amendement portant sur 15 millions d’euros, les autres celui qui porte sur 14 millions d’euros, et que l’on se retrouve dans une situation un peu compliquée…