Il est certain que l’AEFE joue un rôle décisif. Ne doutez pas, mesdames, messieurs les sénateurs, que le Gouvernement lui accorde une grande importance.
Certains établissements sont en gestion directe. Or cette formule entraîne par nature des liens entre l’Agence et les établissements concernés, des liens qui, en fonction de la situation de l’une et des autres, se traduisent par des transferts financiers. C’est la définition même de ce modèle de fonctionnement. Il n’y a donc aucune entorse à la priorité donnée par le Gouvernement à la jeunesse, bien au contraire.
Les crédits proposés par le Gouvernement permettront à l’Agence de travailler dans de bonnes conditions. Ils tiennent compte, monsieur Cantegrit, des travaux de sécurité, en effet essentiels : pour l’utilisation des 37, 5 millions d’euros alloués à l’Agence pour ses investissements, la priorité sera donnée aux travaux de sécurisation, en particulier dans quinze établissements en gestion directe ; à cet égard, nous examinons les situations pays par pays.
Monsieur le président de la commission des affaires étrangères, il est vrai qu’il est nécessaire, sans faire un débat régional, de réfléchir à la puissance publique de demain et de mener sur ce sujet un travail de prospective. Ce travail a été entrepris au Quai d’Orsay, comme, d’ailleurs, au sein de l’AEFE ; je pense à la programmation budgétaire triennale et au projet MAEDI 21, qui constitue précisément une projection dans l’avenir. Ce travail n’épuise pas la question de la réforme de l’État et de l’ensemble de la sphère publique ; il reste en particulier à réfléchir au partage des compétences entre l’État et les collectivités décentralisées. Je suis convaincu qu’un travail commun peut être mené dans ce domaine, au service de l’intérêt général !