Monsieur Cadic, l’enveloppe dont disposent les consulats est fondée sur l’estimation des besoins que ceux-ci ont établie. Par ailleurs, il existe une enveloppe d’intervention de l’ordre de 2 % au sein de l’enveloppe dédiée à chaque campagne de bourse. Sur un budget total de 100 millions d’euros, il y a donc matière à rattraper quelques cas isolés.
Monsieur le secrétaire d’État, nous devons peut-être faire preuve de davantage de pédagogie. Vous conviendrez avec nous qu’un budget en baisse, et présenté comme tel, envoie un message négatif et suscite l’inquiétude des familles qui font le choix de scolariser leurs enfants dans un système qui appelle, il est vrai, un certain nombre de sacrifices. Il conviendrait d’expliquer en détail votre politique.
Par ailleurs, je rejoins Jean-Pierre Raffarin lorsqu’il demande davantage de visibilité. La scolarité d’un enfant, du primaire jusqu’au baccalauréat, représente un investissement de l’ordre de 100 000 euros pour une famille, ce qui n’est pas négligeable !