Aujourd'hui, je me réjouis que nous nous retrouvions autour des décrocheurs ; je crois que c’est important. Le retour à l’école de ces décrocheurs méritants montre tout de même que près de 500 000 jeunes de 18 à 25 ans n’ont aucun diplôme, soit près de 10 % de la population.
Enfin, et vous le savez, les moyens ne sont pas corrélés aux résultats scolaires. Si notre pays est mal classé dans le programme PISA, c’est parce que nos élèves en situation difficile n’arrivent pas à progresser.
Il faudrait que les enseignants disposent de plus d’autonomie, qu’ils soient mieux payés et que leur formation soit véritablement didactique et non plus pédagogique.
Pour conclure, seules la grandeur des ambitions et la rectitude des finalités peuvent justifier l’importance des moyens alloués à l’école. C’est ce rappel, monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, que je tenais à faire aujourd’hui.