Je souhaite poser trois questions au Gouvernement, en regrettant que la ministre de l’éducation nationale n’ait pas daigné prendre part au débat de ce soir.
Premièrement, il est clair que la réforme des rythmes scolaires – une question chère à Françoise Gatel – coûte cher aux collectivités territoriales, alors que, contrairement à ce que vous avez affirmé, monsieur le secrétaire d’État, elle ne me paraît pas essentielle au bien-être ni à la réussite des élèves. Je serais curieux de savoir, monsieur le secrétaire d’État, en quoi elle serait essentielle.
Deuxièmement, j’estime nécessaire que, dans les classes de cours préparatoire et de CE1, qui sont à mes yeux les plus importantes pour l’apprentissage des élèves, les effectifs soient réduits autant qu’il est possible. Qu’en pensez-vous, monsieur le secrétaire d’État ?
Troisièmement, le recteur d’académie de Bretagne a déclaré, lors de sa conférence de rentrée, vouloir privilégier une approche intercommunale en ce qui concerne l’école primaire. A-t-il reçu du Gouvernement des consignes pour le regroupement des écoles dans nos communes ?