Cet amendement soulève la question de la différence de traitement : un contribuable, quel que soit le lieu de son domicile en France, peut investir en Corse en bénéficiant du dispositif, alors que le système du FIP-DOM est limité aux seuls résidents.
La commission n’est pas forcément défavorable à la proposition qui est faite. Afin de limiter le coût budgétaire, l’amendement tend à abaisser le taux de la réduction d’impôt, qui passerait de 42 % à 38 % des sommes investies, comme c'est le cas en Corse.
Dans le temps limité qui lui était imparti, la commission n’a pas pu évaluer le coût de cette mesure. C'est la raison pour laquelle elle s’en remet à la sagesse du Sénat. Mais elle souhaite entendre les explications du Gouvernement, notamment sur la justification de la différence de traitement entre la Corse et les outre-mer, et sur l’incidence financière de cet amendement.