Comme mon collègue qui vient de s’exprimer, j’en appelle à la modération dans nos interventions.
Cette proposition de loi est empreinte d’une générosité absolue, qu’aucun d’entre nous ne saurait contester.
Toutefois, la générosité affichée ne doit pas empêcher la réflexion.
Je le dis très simplement : le cadre juridique actuel permet déjà d’intervenir. Tout le monde semble oublier que c’est parce qu’un maire a refusé de laisser un enfant déjeuner à la cantine et parce que les parents d’élèves ou d’autres ont tout de suite saisi la presse que l’affaire a fait la une des journaux.
Je suis présidente d’une association départementale de maires qui regroupe les édiles de 353 communes. Je les ai tous interrogés et je n’ai trouvé aucun cas d’exclusion d’un enfant d’une cantine au prétexte que ses parents seraient demandeurs d’emploi !