Je souhaite revenir sur les électro-intensifs et la question du diesel. À un moment où la France a besoin de reconquérir des parts de marché industriel, de tels signaux s'avèrent dramatiquement contre-productifs et obèrent les efforts que nous conduisons dans nos territoires pour créer des outils de création de valeur ajoutée. C'est là un mauvais signe qu'on adresse à l'économie française.
S'agissant du diesel, je suis effaré. Nous mettons en situation de fragilité nos constructeurs et nous ruinons la recherche conduite depuis des années dans ce secteur. On est tout prêt de trouver la solution dans ce domaine et nous sommes sur le point de saboter tous ces efforts conduits par notre industrie au savoir-faire reconnu ! Il s'agit bien évidemment de répondre à l'exigence de santé, que personne ne nie, mais la manière dont nous procédons ne peut qu'entraîner la déstabilisation de notre industrie automobile. Faisant toujours confiance en l'homme et au progrès, je partage l'avis de notre rapporteur quant à l'intérêt de supprimer cet article. Au-delà, ne devrions-nous pas auditionner des scientifiques spécialistes pour nous forger un avis plus éclairé sur l'adaptation des moyens de transport et de l'industrie aux exigences environnementales dans le contexte de la COP 21 ?