Merci.
À travers notre rapport, la position de cette commission - tout comme, je pense, de l'ensemble de la classe politique - est de dire qu'il faut renouer le dialogue avec la Russie, celle-ci devant être un partenaire. Vous venez, monsieur l'ambassadeur, d'employer le terme d'allié : c'est effectivement la direction qu'il faut prendre - et que nous souhaitons.
Vous avez évoqué à juste titre la montée de l'islam radical, son déplacement et les dangers que représente Daech.
Pourquoi ne consentez-vous que 30 % de vos frappes contre Daech ? Ce n'est pas ainsi qu'on va les arrêter et, à plus forte raison, les détruire !
En second lieu, quel est l'agenda de la Russie sur ce terrain et sur les autres ? Quels sont les objectifs qu'elle poursuit ?
Vous venez d'évoquer l'Arabie saoudite. C'est en effet un facteur inquiétant mais il s'est passé quelque chose de très positif ces jours derniers à Riyad : l'opposition syrienne, qu'elle soit militaire ou politique, s'est structurée. Vous paraît-elle crédible ? Le régime syrien peut-il discuter avec cette opposition représentative ?
Enfin, s'agissant de l'Arabie saoudite, le problème est de savoir ce qu'elle veut faire sur le terrain, puisque nous aspirons à voir les forces locales s'engager.
Les forces armées saoudiennes se révèlent faibles au Yémen ; l'initiative de l'Arabie saoudite ne peut-elle aboutir à quelque chose que nous pourrions faire évoluer positivement ?