On parle de 30 % ou de 40 % des frappes russes, on ne sait pas exactement, dirigées sur Daech. On ne peut venir à bout de Daech uniquement par les frappes. Se pose donc la question de l'intervention au sol. La Russie l'envisage-t-elle ? Comment jugez-vous cette idée ?
Par ailleurs, si on peut évoquer une « alliance » entre la France et la Russie, il s'agit avec les autres pays d'une simple coordination. Peut-on l'améliorer ?
On nous parle d'une deuxième base aérienne russe, Al-Chayrat, au centre de la Syrie. Est-elle opérationnelle ? Comment fonctionne-t-elle ?
S'agissant des aspects diplomatiques et politiques, le processus de Vienne est en marche. On verra où il aboutit. Pour y arriver, il faudrait que le régime syrien accepte de négocier avec l'opposition.
Vous avez la possibilité de convaincre Damas d'accepter cette négociation. Allez-vous le faire ?
Enfin, où en sont vos relations avec la Turquie ?