Le chômage de longue durée est une gangrène, et les solutions que nous tentons d'y apporter ne devraient pas être de droite ou de gauche. Les entreprises de l'économie sociale et solidaire ne représentent qu'une part minime des employeurs et ne suffiront pas à résorber le chômage de longue durée.
En France, le manque de flexibilité du marché du travail oblige les chefs d'entreprise à y réfléchir par deux fois avant d'embaucher. Tous les petits artisans et commerçants ne demanderont pas à rejoindre le dispositif, mais il me paraît opportun de les y associer. Ne croyons pas que ces entreprises ont les poches pleines ; en revanche, elles mènent souvent une action citoyenne et sociale.