Avec Évelyne Didier, nous avons le même but et je n’apporterai donc que quelques compléments à son propos.
Nous acceptons bien volontiers la notion de communauté d’habitants, qui s’éloigne pourtant un peu plus de la convention internationale.
En revanche, nous ne voyons pas pourquoi la France se contenterait de parler d’une population qui « tire traditionnellement ses moyens de subsistance du milieu naturel ». Cette formulation est très restrictive et nous en préférons une qui soit plus fidèle à la convention, lorsqu’elle parle d’incarner des modes de vie traditionnels.
Je ne prendrai qu’un exemple : la connaissance de certaines plantes antipaludéennes, donc des plantes dont on ne tire pas les moyens de sa subsistance, est cependant utile à la santé d’une communauté d’habitants et elle pourrait également profiter à l’industrie pharmaceutique dans un juste partage.