Définir les « connaissances traditionnelles associées à une ressource génétique » par le fait qu’elles doivent être détenues « de manière ancienne et continue » n’est pas satisfaisant, car ces connaissances sont moins définies par leur caractère ancien que par l’origine de leur émergence et de leur mode de transmission.
L’adjectif « traditionnelles » permet de renvoyer aux modes de constitution des savoirs, c’est-à-dire l’accumulation dans le temps, et à leurs modes de transmission, à savoir de façon intergénérationnelle.