Intervention de Marie-Christine Blandin

Réunion du 21 janvier 2016 à 10h30
Reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages — Article 18

Photo de Marie-Christine BlandinMarie-Christine Blandin :

Hier, lorsque nous avons parlé d’autorisation d’accès aux ressources, M. le rapporteur a souligné la complexité de la consultation des habitants, dont les rythmes, les mœurs, etc., diffèrent des nôtres. Il a également évoqué des difficultés d’ordre linguistique. Je ne nie pas leur existence, mais, pour m’être rendue à de nombreuses reprises dans le sud de la Guyane, je puis témoigner que les habitants parlent le wayana ou le bushinengué, se débrouillent en français, ainsi qu’en espagnol et en portugais. Comparés à nos petits élèves de l’Hexagone, ils apparaissent donc surdoués !

Mme la ministre a justement rappelé combien il était complexe de définir des modes d’arbitrage. Quel est le corps électoral ? Vote-t-on à bulletins secrets ? Il s’agit d’un autre monde, où prévaut le consensus.

Le dispositif dont nous suggérons l’adoption fonctionne déjà. Ainsi, en Guyane française, l’assemblée régionale a institué en 2012 un comité régional de coordination à sept collèges, représentant les communes, l’État, les administrations, les scientifiques, les gestionnaires de milieux naturels, les ONG, les professionnels des bioressources et les communautés autochtones. Nous pourrions nous en inspirer.

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