De plus, je veux bien qu’on impose une obligation de résultat, mais je ne veux pas entendre parler d’obligation de moyens. Laissons les architectes et les urbanistes de la grande distribution libres ! On s’aperçoit d’ailleurs que tous les nouveaux projets d’urbanisme commercial, qui ne sont pas si nombreux, puisque les CDAC ne donnent pas tant d’autorisations que cela aujourd’hui, ont des concepts tout à fait novateurs.
Je plaide pour ma paroisse, ma toute petite paroisse, à savoir une petite commune de l’ouest parisien, où vient de s’ouvrir un grand centre commercial tout en bois. C’est une première en France ! Il a été conçu avec une architecture et des matériaux nouveaux, qui ne consomment pas d’énergie. En l’espèce, nous n’avons pas eu besoin d’une loi, madame la ministre. Reste que, vous avez raison, le résultat est très attractif. Les gens viennent le voir, car il s’agit d’une curiosité, mais, je le répète, il n’y a pas eu besoin de loi pour y arriver.
Quand vous dites que la grande distribution a du retard, notamment en ce qui concerne ses toits, vous êtes dans le vrai, mais installer une toiture végétalisée sur une structure existante n’est pas si simple. Les toits végétalisés ou les panneaux photovoltaïques pèsent très lourds. Or tous les bâtiments ne sont pas en mesure de supporter une telle charge.
S’agissant des parkings, je vous rappelle que nous venons juste de réduire leur surface dans le cadre de la loi ALUR. Laissons les choses se mettre en place ! N’oublions pas non plus que certains supermarchés sont situés en centre-ville ou à proximité du centre ; le fait que les voitures ne puissent plus se garer près des magasins pose un problème que les élus locaux doivent ensuite gérer.
Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à ces deux amendements.