Mes chers collègues, je n’avais nullement l’intention de provoquer un clivage ou de fustiger les chasseurs.
J’entends la mise en garde prononcée par Mme la ministre : de telles crispations risquent de polluer notre travail législatif.
À mes yeux, le présent projet de loi est un texte important, et il doit se concentrer sur ses dispositions essentielles, qui, j’en conviens, ne portent pas sur la chasse. Aussi, je vais faire un geste pour que ce débat avance dans le bon sens en retirant mon amendement.
Cela étant, on ne fait, en l’espèce, que reculer pour mieux sauter ! Tous les parlementaires doivent avoir à l’esprit que ce débat s’imposera nécessairement. Tôt ou tard, on ne supportera plus la cruauté exercée envers les animaux.
En formulant cette remarque, je ne vise absolument pas les chasseurs : je songe à des vidéos qui circulent sur internet, mettant en scène des massacres de chats, de chiens ou d’autres animaux. Ce sont là de véritables scènes d’horreur, qui ne peuvent que nous interpeller !
Certains chasseurs s’efforcent de protéger la chasse, et je le conçois. Toutefois, je le répète, on ne pourra pas évacuer ce problème de société. À ce titre, j’aurais aimé entendre un discours un peu moins monolithique.
Ces précisions étant apportées, je retire mon amendement, monsieur le président.