Cet amendement ressemble beaucoup au précédent.
Il est moins intelligent, car ma collègue Évelyne Didier a pris de judicieuses précautions s’agissant des plans de chasse ou des espèces nuisibles, mais le but visé est le même : empêcher que les daims, les chevreuils, les renards, les blaireaux et autres mammifères, pendant qu’ils se reproduisent ou sèvrent leurs petits, ne soient menacés d’être chassés.
Chaque préfet peut autoriser, en complément des périodes de chasse réglementaire, des périodes de chasse complémentaires. Nous pensons que les moments que j’évoquais sont mal choisis pour cela.
J’ai discuté tout à l’heure avec M. Cardoux, dont chacun connaît l’expertise, et je sais qu’il m’opposera le fait qu’une telle disposition reviendrait, pour les chevreuils, à interdire la chasse pendant 300 jours. J’ai bien vérifié : c’est la durée de gravidité qui s’établit à 300 jours ; si l’on enlève la diapause embryonnaire, que vous aviez comptée, monsieur Cardoux, la gestation se réduit à 130 jours.
En vérité, nous évoquons une période précise, celle qui avoisine la mise bas, c’est-à-dire du 1er mai au 15 juin. Je tenais tout de même à apporter cet éclaircissement.