Les conditions de détention des animaux sauvages dans certains cirques sont en effet inacceptables. Une prise de conscience collective conduira probablement le public à se détourner progressivement de ce genre d’attractions.
Cela étant, l’amendement qui nous est proposé semble dénué de portée opérationnelle en l’absence de véritable traçabilité des animaux à l’échelon européen. Les auteurs le reconnaissent d’ailleurs dans l’objet de leur amendement puisque y sont mentionnées les difficultés de recensement des animaux dans les cirques. Dans ces conditions, comment s’assurer de l’absence d’acquisition de nouveaux spécimens ? Cela semble difficile.
La commission émet donc un avis défavorable sur cet amendement, mais elle souhaite connaître l’avis du Gouvernement.