Je sais que nos collègues Michel Vaspart et Charles Revet étaient attachés à aux amendements qu’ils n’ont pas pu venir défendre ce soir. Pour les mêmes raisons que Mme Didier, ils défendent le principe d’un « titre » – plutôt qu’une « dénomination » – de paysagiste concepteur.
Il est vrai que le terme de « dénomination », s’agissant d’une profession que nous souhaitons reconnaître et dont l’exercice est encadré, n’est pas idéal. L’esprit de l’article 72 bis, inséré à l’Assemblée nationale, est de sécuriser cette profession.
La catégorie des professions réglementées est plus vaste que celle des professions ordinales. En effet, le droit européen considère toute profession dont l’accès ou l’exercice est encadré par la puissance publique comme une profession réglementée.
La reconnaissance d’un « titre » plutôt que d'une « dénomination » n’impose pas d’organisation plus importante de la profession. Par ailleurs, ce qui est inscrit dans la loi a la prétention de durer.
Cette évolution ne plaît pas nécessairement à tous, mais, de notre point de vue, il est insatisfaisant d’en rester à une reconnaissance tiède et, en réalité, peu sécurisante, quand nous savons que les paysages et ceux qui les dessinent ou qui les font évoluer sont si importants pour la qualité de vie.
Quelle richesse extraordinaire de pouvoir se réveiller, vivre et circuler dans des paysages beaux et amènes ! Cela donne le moral dès le matin…