Je sollicite le retrait de cet amendement, parce que le problème qu’il soulève relève davantage du projet de loi relatif à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine que défend la ministre de la culture.
Pour certains bâtiments historiques, les bâches publicitaires constituent une source de revenus très importante – de l’ordre, me semble-t-il, de 20 millions d’euros. Ce n’est donc pas négligeable.
En revanche, madame Blandin, sur le principe même, vous avez raison : il faudrait sans doute mettre en place des chartes de qualité pour ne pas voir n’importe quoi sur les bâches. Celles-ci peuvent aussi être des supports culturels. Si certaines sont très réussies, d’autres sont en total décalage avec la mission du bâtiment qu’elles recouvrent et en totale infraction avec l’interdiction de la publicité en ville. Le paradoxe que vous soulevez est donc tout à fait fondé.
Je suggère toutefois que votre amendement alimente plutôt la réflexion de la ministre de la culture sur la base de son projet de loi.