Je ne comptais pas intervenir, mais cela n’aurait pas été gentil vis-à-vis de tous ceux qui m’ont aidé sur ce texte. Il s’agit en effet d’une œuvre collective. Nous y avons passé tant de temps, depuis si longtemps ! Le rapport n’est jamais qu’un moment de catalyse pour essayer de trouver des arrangements, des accords, des points de convergence. Du moins est-ce ainsi que je l’ai vécu avec tout le monde.
J’adresse des remerciements tout particuliers à l’équipe de la commission qui a été – et qui est ! – tout à fait exceptionnelle. C’est formidable de travailler avec des gens jeunes, réceptifs, dynamiques, attentifs, gentils, parfois taquins… Ils ont toutes les qualités et c’était un pur bonheur ! D’ailleurs, cette collaboration va beaucoup me manquer !
Je tiens évidemment à associer à ces remerciements toutes les équipes du ministère. Chaque fois que nous les avons sollicitées, nous avons réussi à faire un travail très positif et convivial, sans aucune tension. Les échanges ont toujours été extrêmement respectueux, chacun restant à sa place, mais s’efforçant d’être très constructif. Il est vraiment agréable de travailler dans cet esprit de loyauté et dans ce climat de convivialité.
Je remercie évidemment mes collègues, en réservant une petite prime aux membres de la commission du développement durable, car nous entretenons une forme de complicité. Grâce au président de la commission, grâce aux sujets que nous traitons, peut-être avons-nous un regard plus organisé, plus concerté sur ces sujets dont je comprends qu’ils sont délicats.
En effet, ces sujets ne sont pas neutres et il est très compliqué de les traiter, précisément parce qu’ils demandent des efforts, qu’ils font appel à des sacrifices, exigeant parfois des renoncements ou des avancées difficiles à opérer. Ils nous donnent parfois l’impression de sauter dans l’inconnu ou de risquer de ne pas être en adéquation avec nos territoires. Sur ces sujets délicats, où il est toujours plus facile de reculer que d’avancer, il faut savoir adopter une approche dynamique.
Je tiens à remercier M. le président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, Hervé Maurey, qui a été extrêmement solide à mes côtés, dans mes moments de difficulté comme dans mes moments d’enthousiasme.
J’adresse mes remerciements à Mme la ministre, qui a su partager nos espoirs et nos inquiétudes sur ce texte. Elle a été à notre écoute pour mener à bien l’élaboration de ce texte qui, s’il n’est pas un prodige, constitue une avancée.
Nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour mener à terme ce travail considérable. Il est tellement extraordinaire de pouvoir se dire que nous contribuons, par ces heures que nous passons, à mettre en place les bons outils pour une vraie reconquête de la biodiversité !
Je remercie enfin tous les services du Sénat, qui ont toujours été extrêmement dévoués et attentifs à toutes nos demandes.
Je termine en adressant un remerciement particulier au président Hervé Marseille, qui est Picard comme moi. C’est dire qu’il ne peut pas être fondamentalement mauvais !