Je vous remercie pour votre réponse, madame la secrétaire d’État, même si elle est identique à celle que l’on m’avait faite voilà quelques mois.
Vous invoquez la baisse de fréquentation physique pour justifier la diminution du nombre de centres. Comme si la baisse de l’offre ne tarissait pas la demande !
Je crois que le recours systématisé à la dématérialisation des procédures et la mise en place de bornes informatiques d’accueil en lieu et place des guichets accroissent quand même le sentiment d’insécurité et de délaissement des assurés sociaux. De surcroît, ce sont surtout les personnes âgées ou souffrant de handicap qui en sont les premières victimes. Une telle mesure ne permet pas de répondre aux besoins.
J’observe d’ailleurs que, dans certains centres, il est régulièrement demandé aux usagers, à partir de onze heures, de revenir l’après-midi, car les agents en place ne peuvent pas faire face à la demande. Cette aggravation des conditions de travail, qui s’ajoute à l’existence de stocks de dossiers en souffrance, constitue un facteur de démobilisation pour les agents. Je plaide donc fortement pour le maintien des centres de sécurité sociale.