Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du 26 janvier 2016 à 9h30
Questions orales — Service historique de la défense et préservation du château de vincennes

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Monsieur le secrétaire d’État, dans votre réponse, vous m’expliquez ce qui s’est passé. Mais ce qui s’est passé, je le sais !

Je vous ai posé deux questions. La première était de savoir si le Service historique de la Défense allait dorénavant faire attention aux nuisances acoustiques. Un concert électro n’a rien à voir avec un concert de musique classique ou un concert normal ! Ce jour-là, on a entendu la musique à deux kilomètres du château, jusqu’à vingt-trois heures !

Ce n’était pas à la mairie de Vincennes – où je n’occupe aucune fonction – de mener des actions d’information ; n’étant pas organisatrice, elle ignorait à quel point les nuisances sonores seraient importantes.

Vous me dites qu’aucun désordre n’est à déplorer ; mais encore heureux que tout se soit bien déroulé ! Je m’étonne que le Service historique de la Défense puisse organiser des concerts électro au pied du plus vieux et plus haut donjon d’Europe, classé monument historique. Ce type d’événement ne me paraît pas approprié.

Enfin, le ministre de la défense, qui n’est pas présent parmi nous ce matin, ne m’apporte aucune explication sur le fait que les haut-parleurs étaient tournés vers la ville et non vers le bois. L’administrateur de la Sainte-Chapelle, que j’ai rencontré, m’a dit avoir eu peur pour les vitraux, qui tremblaient.

La précédente ministre de la culture m’avait répondu que la réinstallation de la commission interministérielle du château de Vincennes devrait permettre une meilleure coordination entre les ministères de la défense et de la culture. Je ne demande rien d’autre ! Or vous ne m’avez pas répondu : celle-ci a-t-elle été consultée ?

J’émets de nouveau le souhait que ce type de manifestations – il y en aura d’autres, car elles sont une nécessité en raison de leurs retombées financières – donne lieu à une réelle coordination entre les différents acteurs concernés. En l’occurrence, et ce cas n’est pas unique, il n’en a rien été. Plus généralement, les concerts organisés dans le bois de Vincennes demeurent une source de nuisance pour toutes les communes limitrophes. Nous ne sommes pas à la campagne, nous sommes en pleine ville !

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