Comme l’ont fort justement souligné M. Leroy et Mme Des Esgaulx, ce débat est fondamental pour l’avenir de la forêt.
Monsieur le ministre, nous avons beaucoup travaillé ensemble sur les assurances climatiques. En instituant la réassurance publique, vous avez permis la couverture de tous les secteurs de l’agriculture, mais la forêt sera le parent pauvre de la loi si le dispositif inscrit à l’article 16 bis sur l’initiative de la commission n’est pas adopté. Nous pourrons peut-être approfondir la réflexion au cours de la navette, mais, pour l’heure, je regrette votre position sur ce point. Si nous refusons aux forestiers la possibilité d’épargner 50 000 euros et d’en consacrer une partie à l’investissement, notamment pour replanter, si aucun sinistre ne survient, nous n’aurons pas fait du bon travail !