Au cours de ces dix-huit années, Bernard Piras fut secrétaire du Sénat, vice-président de la commission des affaires économiques, président du groupe d’amitié France-Arménie et président du groupe d’amitié France-Caraïbes ; nous avons pensé à lui ce matin, lors de la réception du président Raúl Castro, nous souvenant que notre ancien collègue était très attaché à ce que la France noue des relations positives avec Cuba. Chacun d’entre nous se souvient qu’il fut aussi le président du groupe d’études « trufficulture », qu’il a animé avec passion, et parfois gourmandise…
Ingénieur agricole de profession, Bernard Piras devint conseiller municipal de La Baume-d’Hostun en 1977, puis adjoint au maire de Romans-sur-Isère de 1983 à 1995 et, de 2001 à 2014, maire de Bourg-lès-Valence.
Bernard Piras était un homme de dialogue, d’une grande jovialité, profondément humain. Chacun de celles et de ceux qui ont eu la chance de le connaître se rappelle à quel point il aimait les gens et la vie. Il n’hésitait pas à bouleverser tous les clivages traditionnels quand il s’agissait de l’intérêt général ou, plus simplement, du plaisir de se retrouver.
Au nom du Sénat, je tiens à assurer de notre compassion sa famille et ses proches, ainsi que le président et les membres du groupe socialiste et républicain, dont il fut un membre de premier plan. À tous, je présente nos condoléances les plus attristées. Nous serons à leur côté vendredi prochain, dans le département de notre ancien collègue.
Monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, je vous propose d’observer un moment de recueillement en la mémoire de Bernard Piras.