Je suis ravi que Mme la ministre ait repris le sujet que j’ai posé sur la table et ait formulé une proposition qui semble assez consensuelle. Saisissons-nous de cette question et que la représentation parlementaire vote les grilles d’indemnités, pour que celles-ci ne soient plus déterminées à l’échelon local ; plusieurs interventions sont allées dans ce sens, notamment l’explication de vote de Michel Mercier. Allons au bout, ne nous contentons pas de déclaration dans l’hémicycle.
Si certains élus veulent ensuite redistribuer leurs indemnités, c’est de leur responsabilité ! Nous mettrons ainsi un terme à ces discours populistes et à cette pression qui fait que, si un maire se contente de 50 % de ses indemnités, son successeur sera coincé et ne pourra faire autrement que de perpétuer cette situation sans pouvoir revenir au montant initial.
En revanche, je suis en désaccord avec Éric Doligé et, par conséquent, Pierre-Yves Collombat, même si, comme lui, je pense que le droit individuel à la formation ne doit pas être financé par les indemnités actuelles.
C’est une grosse erreur que de confondre la formation des élus pour exercer leur mandat et leur formation en vue de leur reclassement professionnel, car ce sont deux choses différentes.