Ma question s'adresse à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international.
La situation à Alep est dramatique. Hier, des tirs de missiles ont tué près de cinquante civils, dont des enfants, et ont fait de nombreux blessés dans des établissements médicaux et des écoles. Entre 50 000 et 70 000 personnes ont fui les violents conflits dans la région d’Alep ; 35 000 civils se retrouvent bloqués à la frontière turque sans pouvoir la franchir ; 350 000 autres se retrouvent piégés dans la ville ; 160 000 personnes ont été obligées de fuir les violents combats au nord comme au sud du pays.
Ces populations vivent l’horreur. Elles ont besoin d’une aide d’urgence, de distributions alimentaires et de produits de première nécessité. Or il est très difficile pour l’aide humanitaire d’accéder à certaines zones, car la route reliant la ville d’Alep au nord de la Syrie a été coupée.
Monsieur le ministre, la voix de la France est bien faible sur ces sujets. Quelles mesures envisagez-vous pour que notre pays pèse sur le plan diplomatique ? Quelles initiatives envisagez-vous de prendre pour que l’aide humanitaire tant attendue arrive ? Allez-vous infléchir les choix de votre prédécesseur ?