L’article 26 est extrêmement important. Nous regrettons d'ailleurs que la majorité sénatoriale en ait supprimé, en commission, de nombreuses dispositions, que nous allons tenter de rétablir.
Il importe en effet de considérer l’architecture non seulement comme une expression de la culture, pour reprendre les termes de la loi de 1977, mais également comme une nécessité. Nous l’avons dit en commission, il faut vraiment susciter un désir d’architecture chez nos concitoyens.
Nous ne parlerons pas des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, les CAUE, dont certains sont pourtant aujourd’hui extrêmement fragilisés par l’insuffisance de leur financement. Or ils jouent un rôle essentiel de conseil auprès des élus dans nos territoires.
Nous ne parlerons pas non plus de l’inscription en amont du « 1 % artistique » dans les projets de construction, dont je déplore la suppression. De mon point de vue, nous avons, là aussi, une responsabilité collective. J’ai entendu, sur ce sujet important, des propos étonnants.
Pour conclure, je tiens à souligner que ce désir d’architecture participe véritablement de l’amélioration de notre cadre de vie et de notre environnement. Il faudra nous en souvenir quand nous parlerons des lotissements, des logements sociaux et, un jour, des entrées de ville et des zones d’activités commerciales.