Madame le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, à mon sens, l’Europe se porterait probablement mieux si la Grande-Bretagne n’en faisait pas partie. Ce référendum me semble donc bienvenu. L’intérêt de la France comme de l’Europe continentale réside dans la force de l’axe franco-allemand, plutôt que dans un éparpillement, qui est aussi un émiettement.
J’approuve doublement l’idée de ce référendum, d’une part parce qu’elle permettra au peuple britannique de se prononcer, d’autre part parce qu’elle offre une leçon à toutes les autres démocraties. On nous parle de démocratie, de droits de l’homme, etc., mais, s’il y a une chose qui effraie les partis dominants dans l’Europe actuelle, c’est bien le suffrage universel ! On prend soin, toujours, d’éviter d’avoir recours à des référendums, sur l’Europe ou sur tout autre sujet.