… et en faisant croire qu’il est possible d’apporter des réponses simples sans d’ailleurs faire aucune proposition.
S’agissant de Schengen, nous sommes en train de réformer en ce moment même le fonctionnement de la zone. Nous sommes précisément en train de réformer le code frontières Schengen et de demander – nous en avons d’ailleurs obtenu le principe – la mise en place de gardes-frontières européens.
S’agissant de la zone euro, nous avons voulu tirer les leçons de la crise en mettant en place l’Union bancaire et le Mécanisme européen de stabilité, qui ont tout de même permis d’éviter que la Grèce ne s’effondre et ne soit expulsée de la zone euro.
S’agissant de la crise agricole, j’ai déjà évoqué tout à l’heure l’ensemble des propositions que nous avons faites.
Sur tous ces points, nous ne versons pas du tout dans l’autosatisfaction. En revanche, pour trouver des réponses, nous sommes absolument persuadés qu’il faut des politiques plus coopératives entre les États de l’Union européenne et qu’il faut renforcer les éléments de notre solidarité.
Peut-être le pensez-vous de votre côté, monsieur Rachline, mais nous ne croyons pas qu’il puisse exister vingt-huit réponses différentes à la crise syrienne ! Nous ne croyons pas non plus qu’il puisse exister vingt-huit réponses différentes à la crise agricole, qui résulte en vérité d’une crise internationale des marchés. Ce n’est au contraire que dans la mesure où il y aura une politique européenne renforcée que nous pourrons soutenir nos agriculteurs !