Nous sommes particulièrement déçus par les résultats de nos travaux en séance publique après de nombreux débats.
La majorité sénatoriale a de nouveau rejeté la création du conseil national de la protection de l’enfance. Elle vient d’adopter un amendement en rupture avec le principe de solidarité quant à la participation des départements à l’accueil des mineurs. Quoi qu’en disent nos collègues, c’est la réalité, hélas !
Les amendements que nous avons présentés visant, d’une part, à réfuter les tests osseux pour toutes les raisons que nous avons avancées et, d’autre part, à interdire le placement des mineurs isolés étrangers en centre de rétention administrative n’ont pas été adoptés.
Pour ces raisons, nous considérons que la proposition de loi a été dénaturée. Nous regrettons que l’accord auquel nous étions parvenus grâce à l’apport de Michelle Meunier et de Muguette Dini ait été balayé. C’est pourquoi nous voterons contre ce texte.